Composites et biocomposites de coquillages
partie 2
partie 2
Dans cette seconde partie nous vous proposons un focus sur les coquillages utilisés comme décors dans des matières inspirées des fameux terrazzo.
Plusieurs sociétés de la cote ouest française développent depuis quelques années des matières minérales contenant environ 65% d’éclats de coquilles revalorisés.
On retrouve les trois coquilles principalement consommées en France : huitres blanches, moules bleutées, et St Jacques rosées, mais il est aussi intéressant d’utiliser les ormeaux prisés pour leur nacre.
Les morceaux de coquilles sont liés par une matrice minérale à base aqueuse dont la composition varie selon les fabricants et utilisations. Le point commun reste un coulage ou moulage à froid, suivi de quelques jours de séchage.
Les fragments de coquillages sont révélés après ponçage, donnant à la matière un aspect lustré et un touché minéral.
La matrice claire peut facilement être colorée, les coquilles plus ou moins concassées, mélangées, et on obtient ainsi une palette variée de rendus et couleur.
Si certains fabricants s’orientent principalement sur la réalisation de panneaux pour le sol ou l’agencement, nous travaillons avec des partenaires capables de mouler des pièces fines et complexes, comme pour nos vases Geom ou les collections d’objets Diptyque et notamment le miroir qui est particulièrement technique. Les capacités de productions sont de plusieurs centaines de pièces par semaine sur des petites pièces comme celles réalisées pour Diptyque.
Une approche originale un peu différente, à partir de biopolymère d’origine végétale et biodégradable qui est travaillé artisanalement comme une pâte de verre avec de nombreuses possibilité de mise en forme : ici les coquilles d’huître ou de moules sont ajoutées plus partiellement pour créer un rendu unique.
Le biopolymère est teinté pour donner une large palette de couleurs translucides très séduisantes.
Partie 1 sur les biocomposite à partir de poudre de coquillages