Composites de liège & plumes :

volants de badminton recyclés

Recycler des volants de badminton, ça peut sembler anecdotique, mais pourtant c’est une initiative très pertinente :

La pratique du badminton génère beaucoup de déchets : un volant peut être hors d’usage après quelques échanges sportifs !  Et le volant étant un composite de plumes, de liège et de colle, il n’est pas du tout recyclable et s’ajoute à la montagne de déchets enfouis ou incinérés. Le gisement en France uniquement est évalué à 40 tonnes de volants en plume et liège par an !

L’histoire du matériaux commence donc par la création d’une filière de collecte, avec des box mises à disposition des clubs et de grandes enseignes sportives pour collecter ces volants usagés.

Une fois récupérés, les volants sont broyés et additionnés à une résine minérale acrylique,  et mis en forme dans des moules, sous presse.

 

Selon la taille de broyage et le pourcentage de résine, différentes déclinaisons du matériaux existent afin de répondre à différents usages, des panneaux de parement mural acoustique à la création de mobiliers, aménagements.

Chez Boutures nous avons exploré l’utilisation de ce matériau original pour créer des objets en volume et notamment 2 luminaires : la lampe/suspension Sepalum et les abats jours sur-mesure pour The Usual.

Un usage pensé pour durer et prolonger l’usage des volants pour de nombreuses années !

La résine est sans solvant, et se transforme à froid, le procédé est donc peut énergivore pour créer ces matières.

Un bel exemple de design circulaire , une matière durable fabriquée en France qui raconte une histoire, et qui nous offre une esthétique originale !